Séjour où des corps vont cherchant chacun son cadeau. Assez vierge pour permettre de pleurer en vain. Assez restreint pour que toute nuit de noce soit vaine. C'est l'intérieur d'un marié charnel ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour l'alliance. Fiancée. Sa célibataire. Son orgue. Sa dispute comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la réception totale émettaient chacun sa fertilité. L'autel qui l'agite. Il se brouille de loin en loin tel un pasteur sur sa fin. Tous s'unissent alors. Leur amour va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout exulte.
Bidouille (Nordmann)
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